Le chanteur sénégalais Wally Seck se retrouve une nouvelle fois au cœur de la tourmente, cette fois en Guinée Conakry. La promotrice culturelle guinéenne Diamila l’accuse d’escroquerie, affirmant lui avoir versé la somme de 120 millions de francs guinéens pour un concert qui n’a jamais eu lieu. Une plainte a été déposée contre l’artiste.
Dans une déclaration accordée à Télé Sénégal, Diamila explique que malgré l’accord conclu et la réception effective des fonds par Wally Seck, ce dernier aurait choisi de se produire lors d’un autre événement en Guinée. Selon ses dires, cette prestation parallèle lui aurait rapporté un milliard de francs guinéens. « Il est bien venu en Guinée, mais à notre grande surprise, il a joué dans un autre événement. Nous l’avions contacté officiellement, et il avait encaissé notre argent. Le jour J, il nous a tourné le dos », a-t-elle affirmé.
Cette affaire survient dans un contexte judiciaire déjà sensible pour l’artiste au Sénégal. Wally Seck est en effet cité dans une enquête pour blanchiment de capitaux, révélée par le site Senego. Le parquet financier sénégalais soupçonne le chanteur d’être lié à un réseau impliquant plusieurs figures actuellement incarcérées. Des flux financiers suspects, dont il aurait été bénéficiaire ou acteur, sont au cœur des investigations.
Selon les mêmes sources, Wally Seck aurait quitté le Sénégal pour une tournée aux États-Unis le jour même où l’annonce d’un mandat d’arrestation à son encontre aurait été rendue publique. Une chronologie qui n’a pas manqué de nourrir les spéculations autour de sa position vis-à-vis de la justice sénégalaise.
Entre accusations de fraude en Guinée et soupçons de blanchiment au Sénégal, l’image du chanteur est aujourd’hui fragilisée. L’affaire Diamila vient ajouter une nouvelle couche d’opacité autour d’un artiste dont la carrière, pourtant florissante, semble de plus en plus bousculée par les controverses.
En savoir plus sur
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
