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« Sous l’ombre de Macky Sall : l’APR se réorganise avec Sidiki Kaba à sa tête »

Depuis son installation au Maroc, Macky Sall a amorcé un retrait discret mais définitif de la scène politique sénégalaise. Désormais distant des feux de la politique nationale, l’ancien président a décidé de confier une large part de la gestion de son parti, l’Alliance pour la République (APR), à ses lieutenants. Cette transition se traduit par une nouvelle dynamique au sein de l’APR, marquée par une redistribution du pouvoir et des responsabilités.

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Les premières réunions post-Sall ont été présidées par Amadou Mame Diop, ancien président de l’Assemblée nationale. Toutefois, ce rôle ne s’est pas éternisé, et rapidement, la direction du parti a été confiée à Me Sidiki Kaba, dernier Premier ministre sous le régime de Macky Sall. Ce dernier, fort de son expérience politique, a pour mission principale de réorganiser le parti et de maintenir sa place de leader sur la scène politique sénégalaise. L’objectif est clair : préparer l’APR à rester une force incontournable, même sans la présence active de son fondateur.

Les ambitions au sein de l’APR ne manquent pas, et plusieurs figures du parti ont lorgné ce poste stratégique. Parmi eux, Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre des Finances et candidat potentiel à la présidentielle avant la désignation d’Amadou Ba, aurait vu son ambition de diriger l’APR se heurter à des obstacles. Après sa défaite électorale à Podor, son fief, lors de la dernière présidentielle, l’ex-ministre a pris du recul, se concentrant sur d’autres enjeux politiques.

Malgré son retrait, Macky Sall reste néanmoins l’architecte des grandes orientations et lignes directrices du parti. En coulisses, c’est lui qui continue de fixer les caprices idéologiques et stratégiques de l’APR, offrant ainsi une stabilité en dépit de la réorganisation interne du mouvement.

L’APR, sans son leader historique à la tête, semble vouloir s’assurer une transition en douceur, tout en conservant une mainmise sur le paysage politique sénégalais. Mais, dans ce nouveau chapitre, la question reste : quelle place Macky Sall continuera-t-il à occuper, même en retrait, dans la politique de son pays ?

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