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Malabo, Guinée Équatoriale — Un scandale sexuel de grande envergure impliquant Baltasar Engonga, directeur général de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), ébranle actuellement la Guinée Équatoriale. Engonga a été filmé en pleine relation intime avec plusieurs femmes, dont certaines seraient les épouses de personnalités influentes du pays. Les enregistrements, réalisés dans divers lieux, y compris son propre bureau, ont provoqué un tollé national.

Face à cette crise, le vice-président Téodorin Nguema a annoncé des mesures inédites pour, selon ses propos, « renforcer le respect de l’éthique de la fonction publique et la responsabilité des fonctionnaires. » Parmi ces mesures figure un plan ambitieux visant à installer des caméras de surveillance dans les bureaux de l’État.

Cette décision, bien que présentée comme un moyen de garantir la transparence et la discipline au sein de l’administration, suscite des interrogations sur son efficacité et ses implications potentielles sur la vie privée des fonctionnaires.

Le scandale a non seulement ébranlé l’image de l’ANIF, mais il a aussi mis en lumière les défis éthiques auxquels sont confrontées les institutions publiques en Guinée Équatoriale. Alors que les débats sur cette affaire continuent de faire rage, l’initiative du vice-président reflète la volonté des autorités de reprendre le contrôle et de restaurer la confiance dans les institutions de l’État.


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